Je crois qu'on tourne un peu autour du pot sur ce qu'est "entrer dans l'industrie du jeu". Avec ta manière de voir l'aventure, garder un taff à côté est très judicieuse, cela te permettra de ne pas te casser les dents sur ce secteur ultra-saturé. Enfin, tu verras par toi même, concevoir un jeu n'est pas suffisant, il faut beaucoup de comm' également, avant-pendant-après, et c'est épuisant...
Il ya des "chanceux"! Comme Candy Crush, qui était loin d'être précurseur (il y avait plus d'une trentaine de jeu du même type avant qu'ils arrivent sur le marché) et qui a piqué tous les joueurs de Freeze(? je me souviens plus du nom) qui avait le même principe et qui commençait à prendre de l'ampleur.
Aussi penser que tu peux y arriver, parce que c'est déjà arrivé, ça s'appelle le biais du survivant. Un concept en psycho très intéressant (parmi tant d'autres) qui, en gros, fait que ton cerveau ne voit que la réussite et minimise l'échec et les raisons du succès.
Flappy Bird a fonctionné sur les cadavres de millions de jeux, dont beaucoup étaient meilleurs et conçus par de meilleurs devs. Il était là, au bon moment, au bon endroit, plébiscité par quelqu'un (une entité: journal, commu, etc), quelque part et ça a fait des chocapics. Ca arrive parfois, mais c'est impossible à prévoir ou anticiper. La probabilité que ça arrive est ridicule, comme gagner à l'euromillion (voire pire) mais ça arrive.
A tient, c'est pas mal ça: Penser faire comme Flappy Bird, c'est croire qu'on va gagner à l'euromillion parce que quelqu'un d'autre a déjà gagné. Ca marche pas comme ça, malheureusement, sinon tout le monde gagnerait.
En tout cas, bon dev, bon courage et bonne aventure